Jeudi 9 janvier 2014 -
Les échassiers
Les échassiers
Les
échassiers étaient souvent les bergers, on disait qu'ils étaient
tchanqués (équipés d'échasses en gascon). L'usage des échasses
remonte au XVIII e siècle et prend fin au XIXe siècle. Les échasses
ont disparu en même temps que l'agro pastoralisme, lors de la
plantation des pins qui ont asséchés les marais et ont fait
disparaître les bergers tchanqués landais.
Sur
les échasses on retrouve deux parties :
- les escasses ( du gascon escaça) : c'est la pièce principale
- le paousse pé (repose pied en gascon) : fixé à l'escasse, situé à un mètre du sol
Les
échasses sont très utiles pour ses bergers en milieu hostile. Elles
leur permettent de marcher rapidement dans les marais, de surveiller
le troupeau de brebis de loin, de ne pas avoir froid aux pieds
pendant les temps froids et à éviter les piqures d'ajoncs.
Pour
perpétuer la marche avec les échasses, en 1889, le premier groupe
de danse sur échasse est créé. Aujourd'hui les représentations
d'échassiers se font pendant les férias, on y retrouve des groupes
folkloriques et des jeux entre les échassiers.
Les
courses landaises
Les
jeux taurins sont nés suite à des affrontements entre les troupeaux
de taureaux sauvages et les hommes. Cela est représenté très tôt
avec des lâchers de taureaux dans les rues de Bayonne dès 1289. La
tradition tauromachique se perpétue au fil des siècles jusqu'au XIXème où les jeux taurins anarchiques deviennent peu à peu des
courses landaises.
Mais
cet engouement pour les jeux fait objet d'interdiction dès le XVIème
siècle mais le peuple l'entend d'une autre manière et perpétue la
tradition.
Le premier mouvement d'écarteur est né en 1831, il se nommera la feinte. Cela
consiste à attendre que la vache arrive droit sur l'écarteur et au
dernier moment celui ci pivote sur lui même et écarte la vache.
Il
y a aussi l'écart sur le saut. L'écarteur attend que la vache
arrive sur lui, il saute juste devant son museau et effectue un coup
de reins pour laisser passer les cornes de la vache.
L'écart
tourne-vis où l'écarteur, les pieds cloués au sol, effectue un
tourniquet complet qui lui permettait de se retrouver en face de la
bête pour faire un écart sans saut d'appel.
Enfin,
il existe plusieurs sauts : le saut avec élan, le saut mitigé où
l'écarteur pose ses mains sur l'échine du taureau pour ensuite
effectué une pirouette, le saut de l'ange très pratiqué puis le
saut périlleux vrillé.
Aujourd'hui
on comptabilise 16 éleveurs pour 1200 vaches landaises, 2400
adhérents et 201 toreros détenteurs d'une licence de pratiquant.
Plus de 450 courses landaises se déroulent chaque année.
La
course landaise se différencie des autres spectacles taurins
puisqu'elle se pratique exclusivement avec des femelles (vaches
landaises) et non des taureaux et il n'y a pas de mise à mort ni
pendant, ni après le spectacle.
Sainléger Marion
ça donne envie de passer ses vacances dans les landes !
RépondreSupprimerlinda
Merci de nous faire voyager et découvrir votre région
SupprimerMerci de nous faire voyager et découvrir votre région
SupprimerImpressionant!
Supprimerun peu maigre ces vaches noires, je suis quand même bien plus jolie....
RépondreSupprimerle rugby, la fête, la course landaise, le fois gras, les pins, le sud-ouest... Les landes y a que sa de vrai!
RépondreSupprimer